Kinshasa — Christophe Koffi, correspondant de l'Agence France-Presse et de Reporters sans frontières à Ouagadougou, a été interpellé sur son lieu de travail, dans la soirée du 7 août, par quatre hommes en civil. Ces derniers ont perquisitionné son bureau puis son domicile, sans lui signifier le chef d'inculpation. Les gendarmes lui ont dit vouloir l'interroger dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de M. Balla Kéïta, ancien ministre ivoirien, réfugié politique au Burkina Faso depuis mars 2001. Lors de son interpellation, des documents et des ordinateurs ont été saisis. Christophe Koffi a finalement été libéré le 9 août après plus de 24 heures de garde à vue. Le matériel saisi dans son bureau lui a été restitué. Aucune charge n'a été retenue contre lui.
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