" Trop, c'est trop " ont déclaré les travailleurs du Centre hospitalier Abass Ndao membres du Syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (Sudtm), affilié à la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts). Ces travailleurs estiment que leur calvaire a commencé depuis la dissolution de l'ex-Communauté urbaine de Dakar (Cud) intervenue en juillet 2000 et dont dépendait cette structure de Santé. Dans une déclaration parvenue hier, jeudi 5 septembre, à la rédaction, ils exigent " un statut définitif pour l'hôpital, la dissolution du comité de santé, la mise en place d'un nouveau comité de santé et le paiement régulier des salaires et des indemnités ".
Selon le communiqué, " le décret de dévolution des biens meubles et immeubles de cette structure défunte avait prévu d'ériger Abass Ndao en établissement public de santé mais jusque-là rien de concret n'a été entrepris ". Jusque-là, révèle Lamane Dieng, membre du Sudtm, " rien de concret n'a été entrepris et les textes dorment toujours dans les tiroirs au moment où l'hôpital traverse une crise sans précédent dans son histoire avec plusieurs mouvements de contestation du personnel, ponctués de grèves ". Pendant ce temps et face à la capitulation de la direction, il fait remarquer que le comité de santé dirige les opérations et fait la pluie et le beau temps à Abass Ndao.
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