Le commandant de la gendarmerie nationale, le général major Mohamed Boustila, a affirmé hier à Ouargla que la «politique de réorganisation a été appuyée par une épuration, qui se poursuit toujours, des rangs de la gendarmerie des personnes en réalité non aptes et indignes de représenter ce corps». «Des poursuites pénales ont même été envisagées dans certains cas», a-t-il précisé au cours de l'installation du commandant du groupement régional de gendarmerie de la quatrième région militaire, le colonel Messaoud Benboudriou.
Au cours de cette cérémonie qui s'est déroulée en présence du commandant de la 4ème région militaire, le général major Madjid Saheb, et des autorités civiles et militaires, le commandant de la gendarmerie nationale a rappelé les principales missions constitutionnelles du corps de la gendarmerie nationale et les perspectives de son développement qui s'inscrivent en droite ligne dans la politique plus globale de professionnalisation de l'armée algérienne. «La situation actuelle de l'Algérie qui se relève d'une décennie troublée, qui a menacé la République algérienne jusque dans ses fondements et qui a fait que la gendarmerie s'écarte quelque peu de ses missions classiques pour contribuer à la lutte contre le terrorisme, amène aujourd'hui le corps de la gendarmerie à entamer sa phase de réorganisation et de redéploiement pour recouvrer ses missions constitutionnelles», a-t-il souligné.
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