"Qu'il soit clair, une fois pour toutes, que personne n'a le monopole de la violence dans ce pays ( ) Nous ne tolérons plus des agressions sur nos militants ( ). Si quelqu'un vous gifle sur la joue droite, giflez-le plus fort sur la joue gauche". Ces propos sont du général de brigade Robert Guéi, président de l'UDPCI et ancien chef de la junte militaire au pouvoir en Côte d'Ivoire du 24 décembre 1999 au 26 octobre 2000. Le général Guéi, qui se croyait sans doute dans une caserne militaire face à des soldats, galvanisait ainsi la jeunesse de son parti qui était en assemblée générale constitutive de son union, samedi dernier, au centre Gloris de Yopougon-Toits Rouges.
Cette incitation à la violence physique de Robert Guéi édictée aux jeunes de l'UDPCI appelle plusieurs réflexions. La première contraint à s'interroger sur l'avenir de l'UDPCI. Est-ce que son vivier qui est la jeunesse reçoit une éducation au pugilat en lieu et place d'une formation politique ? ou du moins un appel allant dans ce sens ? Parce qu'à la vérité, la formation politique, la jeunesse de l'UDPCI en a besoin afin de tempérer les excès et les initiatives d'immaturité politique de Blé Guirao (président de la Jeunesse de l'UDPCI). Qui récemment a maintenu l'organisation d'une marche sans retombées politiques positives au moment où son allié, le Rassemblement des jeunes du RDR (RJR), ayant mieux apprécié l'environnement politique s'est désengagé.
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