Brazzaville — Depuis le 14 août dernier, date de prestation de serment du président élu, nous sommes entrés dans le premier septennat qu'institue la Constitution du 10 janvier 2002. Après l'éclat des festivités ayant marqué la cérémonie d'investiture et la célébration du 42ème anniversaire de l'indépendance nationale, et après la proclamation tant attendue de la nouvelle équipe gouvernementale, on est retombé dans le train-train quotidien, rendu pénible par la pénurie du carburant, les coupures d'eau et d'électricité, etc.
Il y a comme une certaine grisaille. De ce point de vue là, il n'y a aucune différence entre la Transition qui s'est achevée et le septennat de la Nouvelle espérance. Autant, on fait face aux mêmes difficultés quotidiennes, autant l'on constate que les pouvoirs publics traînent les pieds, dans la mise en place des institutions prévues par la nouvelle Constitution.
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