Nous avons lu avec étonnement la contribution de M. Mouhamadou Mounirou Sy sur ses prétendus démêlées avec La Poste de Louga, ainsi que son appel en direction des postiers pour éclairer sa lanterne. Cet article nous surprend, d'autant plus qu'il émane d'un prétendu spécialiste en droit public et de surcroît enseignant dans une université française. Le moins qu'on puisse dire, c'est que son article souffre de manquements graves et met sous le boisseau certaines règles de bienséance.
Lorsqu'on a maille à partir avec un agent d'un service donné, la logique la plus élémentaire commande de s'en référer à son chef hiérarchique, plutôt que de se lancer, par presse interposée, à des diatribes dont la virulence n'a d'égale qu'une suffisance trop marquée. Cette attitude est indigne d'un enseignant. S'il est reconnu à tout un chacun le droit de se prononcer sur n'importe quel événement ou décision qui concerne son pays, le réalisme n'en commande pas moins qu'on dispose au préalable d'informations précises autour desquelles on construit son opinion plutôt que de décocher à tout bout de champ des flèches incendiaires truffées de contre-vérités.'
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