Les sociétés civiles représentent le véritable moteur de la démocratisation du Maghreb. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus des militants et défenseurs des droits de l'Homme algériens et tunisiens réunis hier à Alger (Mouflon d'or) à la faveur de l'université d'été organisée par la Fondation allemande Friedrich Ebert, en collaboration avec le quotidien El Youm.
Aussi bien les intervenants algériens que tunisiens -le représentant marocain de défense des droits de l'Homme, M. Fouad Abdelmoumni, n'ayant pas obtenu de visa pour venir en Algérie- se sont attelés à défendre l'idée que les sociétés civiles du Maghreb ont un même combat à mener contre le diktat de leurs dirigeants dans l'objectif de libérer les sociétés et démocratiser leurs pays. D'ailleurs, aux fins de signifier le rôle prépondérant de la société civile dans ce cadre, la rencontre d'hier a vu la participation d'un panel de personnalités nationales (Me Mohand Issad, Ahmed Benbitour, Sid Ahmed Ghozali, Belaïd Abdesslam, Ali Haroun) et de membres de la société civile et d'associations (associations de femmes, de familles victimes du terrorisme et de jeunes).
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