Kinshasa — Au moment où le dialogue inter congolais touchait à sa fin, Kabila et Bemba qui avaient conspiré contre la république, poussèrent un rire méphistophélique en signant l'accord de Sun City par lequel ils se partageaient le pouvoir pendant la transition. Le principe de consensus adopté par tous les dialoguistes étaient battu en brèche. Le 19 mai consacrait un jour noir pour le Congo. Le dialogue tant attendu par les Congolais venait d'échouer et, avec lui, tout espoir de paix, de recouvrement du territoire national et de sa souveraineté.
A quelque tricherie, malheur est bon. Retranchés dans la ville portuaire soi-disant pour peaufiner l'accord-cadre de Sun City, les Matadi-walkers composés des délégués du Mlc, du Rcd/Ml et du gouvernement Kabila, avec leurs alliés du Pdsc, Mpr, Msdd, Fsd/dc, Unafec, Ego et Roc, Codep, Udrc, Fci, Unadef/égo, Fruonar, Pncd/Grap, du Mouvement des démocrates, du Dcfin, et leurs sympathisants de la farfelue opposition dirigée par Olenghankoy dont le discours olé olé trahit son appartenance à la mouvance présidentielle, tout ce maudit troupeau, grossièrement ambitieux et pompeusement nommé camp de la patrie ou du peuple c'est la même chose s'étaient empêtrés dans un juridisme constitutionnel qui a prouvé à suffisance la limite des borgnes dans leur précipitation irréaliste à récupérer tout le pouvoir, assurés qu'ils avaient envoûté les aveugles dont l'inculture politique fait glousser, chaque jour, le monde politique et les chancelleries.
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