''L'état sanitaire de nos plantations est dégradant. Elles sont attaquées par des parasites et des prédateurs, qui favorisent la prolifération des punaises sur les fleurs et les jeunes fruits et le développement de fumagine (un champignon),'' a fait observer le directeur national. Les dégâts engendrés par ces attaques, voilà deux ans, constate Youssouf Mohamed Ali, sont graves : ''La fumagine envahit la totalité du feuillage, perturbe la productivité des cocotiers et paralyse parfois le développement des plantes.'' Par cette prestation devant la presse, les responsables du projet Decvas ont cherché à sensibiliser la population sur la persistance de ''cette maladie qui handicape la cocoteraie comorienne et de l'ampleur qu'elle ne cesse de prendre.''
Face à ce sinistre, le directeur affirme que son projet n'a pas croisé les bras : ''des études sont encours pour trouver le remède susceptible d'éradiquer ces parasites.'' Jusqu'alors, le germe responsable n'est toujours pas identifié. Des prises de photos montrant l'état de la cocoteraie ont été faites et seront acheminées à Montpellier (France) dans le Centre international de la Cocoteraie. Un spécialiste fera ses observations et son diagnostic avant son arrivée aux Comores où il est attendu dans les prochaines semaines pour proposer des remèdes.
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