Kinshasa — Le syndicat national des enseignants des écoles catholiques du Congo (Synecat) avait initié un mouvement de grève du jeudi 19 au samedi 21 septembre 2002 dans les écoles catholiques déjà affiliées. La cessation de travail n'a duré que quelques heures le jeudi 19 septembre 2002. Pour la simple raison que le vice-ministre de l'Education nationale, en charge de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel, M. Mandrago, est passé par là. Voici les faits.
Un arrêté du ministre de l'Education nationale, le prof Omer Kutumisa, rendu public la semaine dernière avait mis le feu aux poudres. Cet arrêté fixait la motivation des parents aux enseignants au quintuple du minerval payé par les écoliers. Comme le minerval vaut 700 FC, le quintuple a vite été trouvé : 3.500 FC, payables par élève et par trimestre. Cette mesure a indisposé les enseignants dans la mesure où leur prime allait connaître une réduction très sensible. Ils devraient agir et très vite, surtout que leur cahier des charges introduit auprès du ministre de tutelle le 27 août n'avait pas encore trouvé de réponse. Ce cahier de charges revendiquait le paiement des indemnités de transport des mois de novembre et décembre 2001, la transposition des grades et la continuité du paiement des frais de motivation tel que convenu avec les parents.
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