Dans notre pays, le secteur culturel reste encore le parent pauvre des stratégies de développement socio-économique. Pourtant, depuis l'avènement du gouvernement d'alternance, le département qui en a la charge entreprend des efforts considérables en entamant la réalisation de projets ambitieux qui ne manqueront pas de donner une impulsion considérable à la préservation et à la promotion de la culture. Or, l'action du seul département chargé de la Culture ne peut suffire à optimaliser les bénéfices que nous pouvons tirer de la culture. Celle-ci devrait être l'élément transversal qui doit intéresser tous les départements: culture et éducation, culture et droits de l'Homme, culture et tourisme, culture et économie, etc, des binômes qui devraient donner à la Culture tout son rayonnement et permettre à tous ces secteurs de profiter par ricochet de la dimension culturelle de tout projet de société.
Le Maroc est en pleine mutation: avènement d'une ère nouvelle avec l'accession sur le trône d'un jeune roi, une accession frappée du sceau de la jeunesse et du dynamisme, un gouvemement d'alternance dirigé par l'un des grands partis de gauche et une conjoncture économique en redressement étant donné le regain de confiance de la part des investisseurs étrangers. Partant de là, le temps est à l'optimisme puisque les ingrédients de la réussite sont largement perceptibles et que les prémisses d'une volonté politique de changement et de développement augurent d'un avenir prometteur pour un pays aux multiples potentialités. Néanmoins, il y a un secteur qui ne retient pas encore l'attention des décideurs si l'on excepte le département qui en a la charge.
...