Un partenariat véritable et une solidarité efficace de la communauté internationale s'impose pour lutter contre la dégradation des écosystèmes, la surexploitation des ressources naturelles, la lutte contre la pauvreté et l'élimination des foyers de tension. Tel est l'appel lancé par le ministre de l'Economie et des Finances dans son allocution prononcée, samedi à Washington, devant le comité du développement, réuni dans le cadre des assemblées annuelles du fonds monétaire international et de la banque mondiale. L'argentier du Royaume a noté que la croissance mondiale devrait connaître une reprise plus faible que prévu et démontrait ainsi la vulnérabilité aux chocs. il a aussi rappelé le constat du dernier sommet de Johannesburg sur le développement durable et les engagements réaffirmés à Monterrey sur le doublement de l'aide au développement, pour "réduire le fossé qui ne cesse de s'élargir entre mondes développé et en développement, ainsi que sur la nécessité de l'appropriation par les pays en développement de leurs stratégies de concrétisation des objectifs du millénaire, avec l'appui de leurs partenaires, à travers une aide publique au développement «plus consistante et plus efficiente»". Et d'attirer l'attention que des efforts importants sont indispensables pour aider les pays démunis à sortir de la pauvreté extrême, notamment au niveau de l'Afrique, a rapporté la MAP.
Lors de son allocution, M.Oualalou a exprimé l'appui du Maroc à l'action du FMI, de la Banque mondiale et des agences de développement pour la mise en place de stratégies de lutte contre la pauvreté et souhaité la poursuite de tels efforts. Il a également évoqué l'action de la communauté internationale dans le domaine de la fourniture de biens publics mondiaux, surtout en ce qui concerne la lutte contre le vih-sida, la protection de l'environnement, le renforcement de l'architecture financière internationale et la garantie de la stabilité des flux de capitaux vers les pays en développement. Aussi, il a appelé à l'intensification de ces efforts par l'appui des réformes des pays en développement dont l'objectif de renforcer leurs capacités institutionnelles et améliorer leur gouvernance, ainsi qu'en vue de développer les flux d'investissement privé qui «constituent des vecteurs-clés de promotion de la croissance soutenue».
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