On n'a pas fini de parler des motos-taxis, une activité socio-économique tentaculaire à Douala, mais en délicatesse avec la loi.
Gros embouteillage entre le carrefour du marché Sandaga et le Rond Point Deïdo à Douala, hier en fin de matinée. Véhicules personnels et taxis attendent dix, quinze minutes avant que les choses se décantent. L'impatience se lit sur les visages des passagers dont certains, les plus pressés, doivent se dire : " J'aurais peut-être mieux fait d'emprunter un bend skin ". Parce que les motos taxis ne sont pas concernés par l'embouteillage. Dans les files, il n'y a que des voitures et les chauffeurs de moto-taxis, eux, se faufilent à la grande satisfaction de leurs clients qui ne seront pas en retard. C'est ainsi que cela se passait avant les événements regrettables de la semaine dernière. Rien n'a changé.
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