Abidjan — S.EM Daniel Kedem, ambassadeur d'Israël en Côte d'Ivoire, était l'hôte de l'université de Bouaké délocalisée à Abidjan, Cocody- les Deux-Plateaux, 7e tranche. Au - delà du constat in vivo des difficultés de cette institution, M. Kedem et le Pr Komenan Aka Landry, président de l'université de Bouaké ont tracé les sillons d'une coopération académique et stratégique aux fins d'inscrire la 2e université de Côte d'Ivoire, dans une dynamique d'excellence. Des bourses, voyages d'études et de recherche interactifs constituent l'essentiel des projets arrêtés de commun accord.
En prime de cette visite, le diplomate israélien a au cours d'un briefing, présenté le système éducatif de son pays où dira-t-il la formation universitaire n'est pas gratuite. " L'éducation coûte très cher en Israël. Il faut débourser en moyenne 2000 dollars U.S, environ 1,4 million de F. CFA pour la scolarité ", confiera-t-il. Avant d'indiquer que l'accès aux études supérieures se fait à 22 ans généralement, après une instruction militaire obligatoire. Principe duquel découlerait une mentalité hautement civique des étudiants israéliens. Et de préciser qu'une adéquation formation/emploi avec les collectivités et entreprises entraîne une responsabilisation précoce des jeunes de son pays. Quant au Pr Komenan Landry qui a conduit une visite de l'administration à la 7e tranche et de la scolarité aux Deux-Plateaux Sideci, il a révélé les péripéties auxquelles son institution est confrontée. Locations onéreuses, squat des locaux de l'ENS et gestion lourde de 12.000 (sur 15.500) étudiants déplacés. Toutefois, se réjouissant d'une subvention budgétaire qui permet à l'université de Bouaké de construire deux amphis de 400 places et des bureaux à Abobo-Adjamé, il voit dans le partenariat avec l'ambassade d'Israël, des lendemains prometteurs.
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