Samedi 12 juin dernier, à Toumodi, le secrétaire national chargé des Fédérations du Sud-Comoé, le ministre Lazare Koffi Koffi, a tenu à rassurer les militants et sympathisants du FPI sur la position dominante de leur parti malgré la crise. C'était au cours d'une conférence publique qu'il a animée au siège du FPI à Toumodi sur le thème : "La crise ivoirienne depuis septembre 2002 : quelles perpectives de sortie de crise?"
Le ministre Lazare Koffi Koffi a indiqué qu'aujourd'hui, les ministres FPI ont une claire conscience de leurs missions qui vont dans le sens de la marche du peuple vers la véritable souveraineté nationale. A ce sujet, il a rappelé la réponse du ministre Bohoun Bouabré à François Hollande, le patron du Parti socialiste français. Ce dernier fait déclarer que le Parti socialiste serait implacable avec le président de la République, s'il s'avérait que le président Laurent Gbagbo avait une quelconque responsabilité dans la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. "Le FPI n'est pas une sous-section du PS français ", avait rétorqué l'argentier du gouvernement. "C'est une bonne réponse. Et il ne nous arrivera rien parce qu'on ne doit rien à la France", a soutenu le ministre Lazare Koffi Koffi. Avant de faire savoir que ces propos démesurés mettent au grand jour l'agacement des milieux politico-financiers français qui ont du mal à accepter que les différents scénarios de déstabilisation de la Côte d'Ivoire ne marchent pas. "La France nous mène une guerre de recolonisation pour exploiter nos richesses. Aujourd'hui, les Français manipulent l'ONU pour demander qu'on sanctionne la Côte d'Ivoire. D'une force d'interposition, leur présence ressemble beaucoup plus aujourd'hui à une force d'occupation. Ils sillonnent le pays pour piller notre sous-sol", a-t-il expliqué.
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