(...) Les Sénégalais ont voté pour le changement parce qu'ils croient
que les forces du changement existent. La question qui, aujourd'hui, se
pose, est de savoir où les saisir.
Au Moyen Age, les millénaristes«écrasé» par la majesté du temps
choisissaient de le brûler, d'en accélérer follement les cadences de manière
à bondir plus vite de l'autre côté des orages dans une mer enfin reposée. En
même temps que les Adamites allaient nus pratiquant l'amour libre,
détruisant la propriété et cherchant l'histoire au commencement de
celle-ci. Si l'on croit à l'éternel retour Fuite en avant ou prélude à une
nouvelle renaissance, l'impatience et les doléances sont là, patentes. Les
résistances aussi.
...
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