L'Union nationale de la santé et de la population (UNSP), syndicat autonome affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), a décidé de recourir de nouveau à une grève nationale dans les prochains jours afin d'exiger le cumul et l'élargissement de la prime de contagion et d'intéressement, le glissement catégoriel de tous les travailleurs de la santé et enfin le respect du libre exercice syndical.
Dans un communiqué rendu public hier, le bureau de l'UNSP-SNAPAP a justifié sa décision de reprendre son mouvement de protestation par le fait que le ministère de la Santé publique et de la Recherche hospitalière (MSPRH) a encore une fois «brillé par son inertie et son indifférence à la doléance des travailleurs de la santé relative à la revendication salariale». Autrement dit, l'UNSP-SNAPAP, qui a déjà affiché son soutien à la grève illimitée observée depuis une dizaine de jours par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), a décidé de renforcer ce mouvement de débrayage suite à «l'inertie» de la tutelle à prendre en charge les revendications des travailleurs de la santé publique. Pour ce syndicat, les travailleurs de la santé «continuent à subir les affres d'une dégradation permanente du cadre de vie et du pouvoir d'achat».
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