Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la république, Amara Benyounes, a réitéré hier le soutien de son parti au président Abdelaziz Bouteflika dans les réformes engagées. «Nous ne soutenons pas un homme, mais un bilan et un programme», a-t-il martelé au cours du «forum des débats libres» organisé par le quotidien national Djazaïr News à Alger.
Après un bref rappel sur la naissance du parti qu'il dirige, et dont le congrès constitutif est prévu pour les 16 et 17 juillet à Alger, M. Benyounes a indiqué que sa formation politique allait se conformer aux lois en vigueur dans le pays et «ne voit «vraiment pas comment le ministère de l'Intérieur allait trouver des justificatifs pour ne pas l'agréer». Avec son franc-parler et en parfait polémiste qu'il est, M. Benyounes réfute l'idée que l'Alliance présidentielle constituée par le RND, le HMS et le FLN «redressé» soit derrière la victoire de Bouteflika lors du dernier scrutin présidentiel. Leur apport n'a été que de 30% environ, ajoutant toutefois que l'UDR ne trouve aucun inconvénient à adhérer au pacte arrêté par les coalisés.A propos du soutien de son parti à la réconciliation nationale prônée par Abdelaziz Bouteflika, alors qu'il n'a cessé de la rejeter au sein de son ex-parti, le RCD, M. Benyounes a indiqué qu'il y a un nouveau rapport de force, qui permet d'y aller vers une réconciliation nationale, laquelle consiste aussi en la réconciliation de l'Algérie avec son identité et son histoire ainsi que la réconciliation des Algériens entre eux.
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