Kinshasa — Voilà plus d'une décennie que le mur de Berlin s'est effondré à la suite du vent de la Perestroïka qui a déstructuré la carte géopolitique du monde contemporain.
Les pages de l'histoire ont commencé à s'écrire autrement sans guerre froide et loin du clivage Est-Ouest. L'ère nouvelle a eu ses effets sur le continent africain. Et au Zaïre de Mobutu redevenu RD Congo des Kabila, la transition a pris son envol des matins nuageux et des soirs ombrageux. 14 ans déjà et les Congolais de Kinshasa comme dans un bateau ivre, voguent dans une transition qui est loin de finir. Une transition qui se renouvelle à chaque saison avec des imprévus, des improvisations et des maladresses orchestrées par la classe des hommes politiques ou ceux qui s'en autoproclament. Des inquiétudes sont évidentes pour l'avenir, toujours compromis à tout moment: guerre à répétition, pillage à volonté, viol des femmes et même de petites filles comme arme de déchéance humaine, épuration ethnique et autres formes d'atteintes à la dignité vis-à-vis de la personne humaine.
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