La communauté africaine a célébré hier mercredi la journée de son enfant. Comme chaque année, de beaux discours ont été prononcés par les plus hautes autorités de la quasi-totalité des Etats africains. Le sort des enfants n'est pas pour autant des plus enviables. L'enfant africain continue hélas de subir les pires calvaires.
Il est devenu un dépotoir sur lequel repose toutes sortes d'ordures. Avec la femme, il constitue la principale victime de l'égoïsme de l'homme. Il est bien loin, le temps où l'enfant était un trésor objet de toutes les attentions. A regarder la situation de près, certains parents se comportent pire que les tenants de l'apartheid. Or, c'est une courageuse décision de lutter contre la ségrégation raciale en Afrique du Sud qui est à l'origine de la journée africaine de l'enfant. Le 16 juin 1976, en effet, la barbarie, érigée en système de gouvernement en Afrique du Sud, en réponse à la légitime revendication des élèves qui dénonçaient la dévalorisation de leur système éducatif, a chargé, faisant plusieurs morts. Cette lutte est devenue le symbole de la volonté des enfants africains d'améliorer leur condition de vie.
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