Il y a deux semaines, ces mêmes colonnes ont relaté des histoires bouleversantes, des histoires à scandale concernant quatre jeunes handicapés physiques, privés d'examens officiels, et trois autres sourds-muets qui risquaient de subir le même sort avec les épreuves du BEPC (Brevet d'Etudes du Premier Cycle).
Les handicapés physiques avaient été empêchés de se présenter à des concours d'entrée dans les écoles normales de Toliara et de Mahajanga pour le recrutement d'élèves-maîtres d'école. Et les éducateurs-traducteurs des sourds-muets n'avaient pas l'autorisation des « responsables subalternes » d'assister ces jeunes candidats le premier jour, à la première heure des épreuves. Cela, juste le temps de leur indiquer les règles du jeu et toutes les autres formalités à acquitter comme l'inscription des noms et du numéro sur la feuille d'examen, etc.
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