Environ 47 pour cent des terres du Sénégal sont usées, ce constat est du coordonnateur de l'Ong Agrecol Afrique, Souleymane Bassoum, selon qui "les décideurs politiques doivent se préoccuper de la nature du sol à léguer à la postérité".
Intervenant récemment lors d'un atelier organisé à la mairie de Mbour par Agrecol Afrique en partenariat avec le Conseil régional de Thiès, M. Bassoum a aussi estimé que la pauvreté des sols de culture fait que "le système agricole actuel n'a pas beaucoup d'avenir". "Après cinquante ans, le résultat est catastrophique au plan économique et le paysan s'est appauvri et a perdu ses terres", a-t-il affirmé, soutenant à ce propos que "l'agriculture biologique se pose comme quelque chose de primordial pour le Sénégal".
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