Le week-end dernier a été, c'est le moins que l'on puisse dire, «cauchemardesque» pour la nébuleuse terroriste internationale. La décapitation quasi-simultanée du GSPC en Algérie et du réseau Al Qaïda dans la péninsule arabique, deux sous-traitants de taille sur l'organigramme de l'organisation d'Oussama Ben Laden, marque incontestablement un tournant décisif dans la lutte globale contre la bête immonde.
En réussissant un «coup de maître» contre l'état-major des maquis salafistes dans le massif de l'Akfadou, l'ANP a, en effet, infligé «l'ultime» défaite aux groupes armés qui ont mis le pays à feu et à sang depuis plus d'une décennie. Ce développement important qui s'ajoute au vaste mouvement de reddition enregistré ces derniers jours, et à la neutralisation d'Abderezak El Para, détenu par la rébellion tchadienne, semble, de l'avis des spécialistes, signer le coup de grâce qui ne tardera pas de disloquer l'ossature de cette organisation sanguinaire, qui serait par ailleurs en proie à de graves dissensions internes. Pour que l'armée nationale intensifie impitoyablement son offensive victorieuse contre les irrédentistes extrémistes, les observateurs de la scène sécuritaire prévoient au GSPC «la même fin précipitée des GIA, après la liquidation de Antar Zouabri».
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