Sénégal: Gestion des conflits : quand des associations échangent leurs expériences

Pendant trois jours, les femmes de quatre organisations évoluant dans les zones de Niaguis, d'Oussouye et d'Enampor ont partagé les expériences, valorisé les mécanismes endogènes de gestion des conflits, jeté les bases d'une synergie de leur action pour la paix, mais aussi pour le développement économique.

Si la paix semble s'installer, la réconciliation constitue un lourd fardeau que la Casamance continue de porter sans même savoir quand viendra la délivrance. Et pourtant ce n'est pas la volonté d'apporter une réponse à cette problématique qui manque à ces organisations qui s'activent dans la gestion de ce conflit. Le week-end dernier, elles étaient quatre (Usoforaal, Ululaal, Ajak Lukaal et Ajaedo) à se retrouver à Niaguis, une des localités les plus touchées par le conflit casamançais, pour donner une nouvelle impulsion à cette lutte «longue et dure», comme l'a souligné Alimou Diallo, président de l'Association des jeunes agriculteurs et éleveurs du département d'Oussouye : «La gestion d'un conflit comme celui casamançais est une oeuvre longue et dure qui nécessite du temps, de la patience, du courage mais aussi des moyens.»

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