C'est évident, la Coupe d'Algérie s'offre cette année une finale de rêve, sans doute celui de tous les amateurs algériens de foot et assurément celui des supporters de l'USMA et de la JSK.
Depuis au moins deux saisons, et cette saison plus que toutes les autres, la compétition, dans le domaine du football national, est d'abord marquée par cette manière de querelle de préséance que se livrent les deux clubs et en termes sportifs, l'enjeu d'aujourd'hui est pour l'un, la JSK, de réaliser la passe de deux - coupe - championnat - et pour son adversaire de l'en empêcher, de conserver au moins l'un des deux trophées de la saison dernière. Même si leurs demi-finales respectives valent d'abord par le résultat technique de la qualification -c'est surtout le cas d'ailleurs de l'USMA qui a produit un football bien moins tranchant que les Mouloudéens d'Oran- cette finale a des allures de cerise sur le gâteau globalement indigeste d'un foot algérien privé, comme bien d'autres instances de la société, de repères et toujours en mal de refondation. Certes, le retour à une forme de stabilité -du moins au niveau fédéral- est généralement relevé sans que cela suffise à garantir un ressourcement de la discipline dans les valeurs de formation, d'organisation qui, seules, permettraient de relever les défis à la fois d'une nécessaire professionnalisation et de représentation dans le concert international qu'appelle un engouement spectaculairement réactivé à l'occasion de la dernière Coupe d'Afrique des nations.
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