Il me semble que cette classification même si elle est exacte dans ses grandes lignes gagnerait à être affinée. Autrement dit, au sein des enfants, des femmes et des personnes âgées, on peut, indubitablement, noter des éléments plus vulnérables que d'autres.
C'est ainsi que l'on peut constater, à tout le moins, empiriquement, une féminisation de plus en plus croissante de la vulnérabilité. En tout état de cause, une graduation de la vulnérabilité est, à mon sens, à opérer. Une autre démarche taxonomique est aussi à l'oeuvre dans l'espace sanitaire : groupes démunis/groupes précaires. Ces groupes ont atteint le seuil de tolérance en termes de survie. Pour exemple, on peut citer les sans domicile fixe (SDF). Ces démunis sont aussi dénommés précaires car leur situation est caractérisée par une précarisation extrême en termes de possibilité d'existence. A côté de ces groupes, existe également le groupe des pauvres.
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