Il s'est agi, pour Myriam Assa Sidibé conférencière, de plaider pour une intégration du marketing social dans le système éducatif. Cela en vue d'amener les élèves à changer de comportement.
Et pour mieux éviter de contracter certaines maladies en milieu scolaire. " L'école étant le lieu de prédilection pour apprendre, les stratégies éducatives sont importantes ", selon Mme Sidibé. Mais, l'éducation seule ne suffit pas, a-t-elle souligné, pour changer les comportements. Elle a fait remarquer le rôle prépondérant des instituteurs et des directeurs dans le processus de responsabilisation des enfants. Ceux-ci sont capables d'influencer les normes et attitudes, les comportements au sein d'un groupe d'enfants. Ils peuvent mettre un groupe d'enfants ou un enfant sous le devant de la scène afin de susciter l'attention et la jalousie auprès des autres enfants. Les instituteurs peuvent exercer cette influence dans un environnement différent de celui de la famille où l'enfant est déjà en train de se créer sa propre personnalité. Mais, l'enfant s'identifie à son " groupe pair " qui semble détenir, dans la logique de la conférencière, le plus d'influence sur lui. Ainsi, la proposition de Myriam Assa Sidibé est centrée autour de la recherche formative. " Quelles sont les pratiques à risque qui existent au sein de l'école ? " " Qui est l'audience cible ? " " Quelles sont les motivations pour une meilleure hygiène dans les écoles ? Comment communiquer et quels sont les moyens de communication les plus efficaces ? " Autant de questions qu'il faut se poser pour promouvoir l'hygiène en milieu scolaire. Mais surtout pour " vendre " le " marketing social ". Cela d'autant plus que dans son postulat, elle est catégorique sur le fait que " l'application des techniques de marketing soit possible pour vendre les comportements voulus ".
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