Ce cri du coeur n'est que le résumé de l'inquiétude qui sort du coeur des enfants de Palmarin. En effet, cet ensemble de cinq villages (Ngallou, Ngec, Ngounoumane, Diakhanor, Djifère) dont le nom «Palmarin» proviendrait d'une déformation de «Palmarinos» (en portugais), est situé sur la Petite Côte du Sénégal, dans la Pointe de Sangomar, à l'embouchure du fleuve Saloum.
Ceux qui ont connu la localité il y a de cela des lustres, se désolent de voir que le seul changement qui y est visible, est la déforestation progressive qui dénude son charme. D'ailleurs, un constat beaucoup plus global nous fait voir que Palmarin, à l'instar de nombreuses communautés rurales ou sous-préfectures de la région de Fatick (Tattaguine, Diakhao, Niakhar...), semble ne plus ou jamais suscité un quelconque intérêt. Faites un tour dans ces localités et vous vous rendrez compte de l'état avancé de précarité dans lequel vivent les populations.
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