S'exprimant à propos des soutiens financiers consentis par le Président à ses alliés politiques de la CAP 21, Me El Hadji Diouf, dans le style inélégant qui lui est particulier, a débité une série de « chefs d'accusation imaginaires » dont il menace le président de la République, série de chefs d'accusation qu'on ne peut rattacher à aucune catégorie juridique, tant leur articulation contrevient aux normes de la rationalité intellectuelle et juridique.
En effet, dans un salmigondis de propos confus et incompréhensibles du point de vue de la rationalité juridique et de la logique intellectuelle tout court, Me Diouf, pour caractériser juridiquement la situation, parle de « violation du principe de l'égalité des citoyens devant les charges publiques, de détournement d'objectifs ». Pour couronner ses déclarations dépourvues de la rigueur inhérente au raisonnement juridique que tout avocat doit avoir, Me Diouf annonce en grandes pompes les suites judiciaires qu'il compte donner à cette « affaire » en « traduisant » le chef de l'Etat devant le Conseil d'Etat. Il n'est point besoin d'être juriste pour réaliser l'absurdité du raisonnement de l'avocat politicien que j'exhorte à faire montre de davantage de sérieux et de rigueur dans l'argumentaire, surtout lorsqu'il se pare du manteau de juriste et de la robe de l'avocat.
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