L'EST est le champion de la conviction par excellence. La passe de sept en atteste. Mais son ambition va au-delà du local pour embrasser le continental. Or, cela requiert davantage d'arguments et de moyens.
Quand une équipe remporte le titre de champion et de surcroît pour la septième fois consécutive, cela ne peut être mis sur le compte de la chance ou du hasard. les «Sang et Or» ont réussi ce record à l'issue d'une saison harassante qui a traîné en longueur pour ne prendre fin que le mois prochain. Et pourtant, les «Sang et Or» ont su gérer cette situation pour, au bout du compte, conserver leur sacre, eux qui ont eu à livrer plus d'une bataille avec la Ligue des champions qu'ils ont quitté en demi-finales et la Coupe arabe où ils n'ont pu dépasser le tournoi des quarts de finale. Ces deux échecs auraient le plus logiquement du monde eu des conséquences négatives sur sa marche à l'échelle locale et semé le doute parmi le groupe. Or l'EST a su remonter son handicap pour se faire de nouvelles raisons d'être en continuant son petit bonhomme de chemin à ce niveau bien précis. Elle a en cours de route changé d'entraîneur comme elle a injecté du sang neuf au sein de l'équipe. Cette phase transitoire peut être considérée comme réussie dans la mesure où elle n'a pas influé sur son tableau de marche en championnat.
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