Les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville de Cotonou, il y a quelques semaines, ont une fois encore montré que nombreuses sont les familles qui ne prennent pas des dispositions pour prévenir le paludisme.
Un tour dans les hôpitaux montre que les pluies ont fait beaucoup de dégâts chez les tout-petits, les personnes âgées et même les jeunes. Ils sont disposés par dizaines dans les lits ou à même sur des nattes, grelottants, vomissant avec une forte fièvre. Le cas de certains enfants seraient critique selon les infirmiers rencontrés dans les centres de santé. Chaque année, c'est le même scénario, et on se demande si les parents comprennent le risque auquel, ils exposent leurs enfants en ne prenant pas de dispositions. Ils sont les principaux bourreaux de leurs enfants, serait-on tenté de dire, car ils exposent leurs enfants à de grands maux. Des moustiques envahissent dès 19 heures, les chambres et enfoncent leur stylet dans la peau de leur victime, qui sont sans moustiquaires. Et les principales victimes, c'est sans aucun doute les enfants, faibles, vulnérables qui après seulement quelques piqûres attrapent le paludisme. Ce mal qui depuis des lustres ruine l'Afrique, continue de tuer des millions d'enfants chaque année. L'autre couche exposée, ce sont les vieilles personnes, qui fatigués sous le coup de l'âge, ne supportent pas les effets du froid plus les piqûres des moustiques. Ceci est d'autant plus remarquable surtout dans les zones marécageuses où des familles entières tombent malades. La stagnation des eaux dans certains quartiers dans la ville de Cotonou a fait augmenter le nombre de malades. Les quartiers comme Godomey, Agbato, Tchanounkpamè à Akpakpa sont les plus en vue. Les parents doivent, pour ceux qui ont des enfants prendre des dispositions pour prévenir le mal en utilisant les médicaments ou des tisanes appropriés. Que les parents s'occupent donc bien de leurs enfants et comprennent que l'enfant est le père de l'homme.