Futur pôle économique de Dakar, Diamniadio s'apprête à recevoir, le mercredi 30 juin 2004, la première pierre d'un chantier qui va s'étendre sur 92 hectares. Né de la fusion entre deux projets prévus sur le même site, le Domaine industriel sénégalo-taïwanais de Diamniadio piloté sous l'égide de l'Agence d'aménagement et de promotion des sites industriels(Aprosi), coûtera la bagatelle de 14 milliards de Fcfa.
C'est une véritable cité industrielle qui devrait émerger d'ici à décembre 2005, sur un site de 92 hectares à Diamniadio, à 30 km de Dakar. 270 bâtiments industriels, un complexe administratif, un hôtel de 50 chambres, une banque, une galerie commerciale, une station services, un restaurant, des espaces verts, une mini-centrale indépendante permettant l'alimentation en électricité dans tout le domaine en continu, en gros, un aménagement permettant aux industries d'évoluer dans un cadre agréable et propice à leur activité. C'est ce qu'on peut appeler un environnement pensé, mais aussi un projet pensé. Car, au départ, étaient deux projets distincts, quand bien-même destinés tous les deux aux industries. Le projet Sodida II, dit d'extension du domaine industriel de Dakar, aujourd'hui saturé, et le Parc industriel sénégalo-chinois, fruit de la coopération taiwanaise et qui devait abriter 15 bâtiments sur un périmètre de quarante-deux hectares. Sous l'égide de l'Agence d'aménagement et de promotion des sites industriels(Aprosi), créée l'année dernière et dirigée par Fara Ndiaye Tall, ancien directeur général de la Sodida, les deux projets se sont retrouvés en un, donnant ainsi un domaine amélioré à partir de l'expérience du Domaine industriel de Dakar, dans une option de location-vente pour permettre aux futurs promoteurs d'être propriétaires de leur outil de production.
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