« La fête est terminée, la vie quotidienne reprend son cours avec son lot de difficultés ». Le PDS de la province de Toamasina ne croit pas si bien dire puisque le « vahoaka noana » (littéralement, le peuple affamé) a repris sa « révolte des casseroles » hier.
La « marche de la faim », c'est-à-dire de protestation contre la flambée des prix, en particulier ceux des carburants, est partie du « tranon-jiro » d'Ankirihiry, un quartier populaire et populeux quoique l'affluence ait été inversement proportionnelle à la densité démographique, à en croire les autorités qui ont apparemment le compas dans l'oeil pour évaluer le nombre des manifestants à une centaine. Ces derniers voulaient rallier le palais du Faritany, mais ils ne sont pas allés bien loin car ils devaient se heurter au niveau du pont d'Ankirihiry, à un barrage des forces de l'ordre. Dépités, ils ont également stoppé la circulation, en brûlant des pneus sur le pont.
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