Sénégal: Dr Cheikh Tidiane Gadio,Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal : "L'Afrique doit entrer avec un membre permanent avec droit de véto ou deux membres permanents avec droit de véto, c'est la position du Sénégal."

15 Mai 2005

Washington, DC — A l'occasion du 60ème anniversaire de l'ONU, Kofi Annan, a annoncé une pléiade de réformes incluant l'idée d'élargir le Conseil de sécurité de cette institution.

Mr Aliou Sall, avocat et Professeur de droit international qui animait récemment une conférence dont le thème était " Réformes des Nations-unies : quels enjeux pour l'Afrique ? ", a salué cette décision, car il juge " inconcevable qu'une organisation qui comprend 191 membres, soit doté d'un Conseil de Sécurité de 5 membres uniquement. "

Le continent africain qui n'y est pas représenté pourrait grâce à cette réforme bénéficier de deux sièges. L'Afrique du Sud, le Nigéria, la Libye, le Kenya, l'Egypte, l'Algérie et le Sénégal tentent de briguer ces deux sièges.

Dans cet interview, Monsieur Cheikh Tidiane Gadio qui a et continue d'occuper de hautes fonctions aussi bien au Sénégal que dans les sphères internationales, lève le voile sur la candidature sénégalaise.

En effet, Monsieur Gadio qui est le Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, fait partie des rares élus qui ont presque fait le tour de toutes les grandes organisations internationales. Il aura travaillé notamment pour la Cedeao, l'OUA, l'UA, la Banque mondiale, l'ONU (l'UNOPS) etc...

Le Senégal, nous a-t-il confié " se bat pour que l'Afrique obtienne ses deux sièges et pour que ces deux sièges soient attribués aux pays africains les plus méritants. "

Monsieur le ministre, vous menez un grande campagne en ce moment pour défendre la candidature du Sénégal à un poste de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. Vous avez rencontré au Sénégal, tour à tour les diplomates, puis les dirigeants des partis politiques. Est-ce que votre voyage aux Etats-Unis entre dans le cadre de cette campagne?

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Je vous remercie pour avoir évoqué l'importante question de la candidature du Sénégal au Conseil de sécurité , mais je dois dire que nous n'avons pas mené une campagne intensive en rencontrant les diplomates, les partis politiques au Sénégal. En fait ce que nous étions entrain de faire c'était d'abord la campagne d'information. Nous avons respecté les différentes étapes de ce qu'on appelle une manifestation d'intérêt . Le Sénégal s'est d'abord impliqué largement dans la construction d'un consensus africain sous la réforme du système des Nations Unis globalement et sur une position africaine plus spécifiquement sur la réforme et l'élargissement des Nations-Unis.

C'est après que le Sénégal comme d'autres pays a donné sa contribution à ce consensus africain, que nous avons pensé que l'Afrique devait très rapidement envoyer une mission aux Nations Unis pour présenter sa position et nous avons demandé à l'Afrique d'être plus "agressive" en faisant comme l'Inde, le Japon, le Brésil et l'Allemagne en faisant le tour du monde pour expliquer la position africaine. Ça n'a malheureseument pas été vraiment fait et troisième proposition que nous avions faite, c'est que maintenant, une fois que tout cela est fait, les pays d'Afrique qui pensent qu'ils ont des atouts pour le continent, pour aller les représenter au Conseil de sécurité fassent ce qu'on appelle une manifestation d'intérêt, c'est-à-dire répondre à un appel à une candidature interne à l'Union africaine, c'est ce que le Sénégal a scrupuleusement respecté en envoyant une note verbale d'abord à l'Union africaine pour manifester notre intérêt pour un des deux sièges dévolus à l'Afrique. Si tout se passe bien, parce que c'est pas encore évident ensuite nous avons appellé une conférence de presse pour l'expliquer à la presse nationale et internationale au Sénégal, ensuite nous avons rencontré les partis politiques sénégalais pour batir un large consensus nationale, ensuite nous avons rencontré par courtoisie et par amitié, les diplomates accrédités au Sénégal, pour leur expliquer pour leur expliquer pourquoi la position du Sénégal et que cherche le Sénégal.

Cela fait maintenant, est-ce qu'on doit se lancer dans une campagne internationale, en réalité on aura plus une campagne d'explication de la position du Sénégal et pourquoi nous pensons que notre pays réunit des atouts majeurs pour pouvoir briguer un de ces deux sièges pour le compte de l'Afrique, n'est-ce pas, une fois que l'Union africane aura pris la décision, sur les deux pays qui vont représenter l'Afrique, c'est de celà qu'il s'agit. Le Sénégal ne se bat pas pour Sénégal, le Sénégal se bat pour que l'Afrique obtienne ses deux sièges et pour que ces deux sièges soient attribués aux pays africains les plus méritantrs et nous battrons au sein de l'Union africaine pour la transparence absolue dans le choix des deux pays qui présentent les meilleurs critéres. Jusqu'à preuve du contraire, nous pensons que notre pays en fait partie si le reste de l'Afrique partage notre position, nous nous siégerons au Conseil de sécurité au titre de l'Afrique.

Avec un mandat pour l'Afrique, nous ne défendrons pas les 200000 m2 du Sénégal mais les millions de kilométres carrés du continent africain, nous n'irons jamais à une réunion du Conseil de Sécurité après avoir consulté le président du Sénégal, mais nous irons après avoir consulté le président de la commission de l'Union africaine, le Président en exercice de l'Union africaine parce que c'est le drapeau de l'Union africaine que nous allons emmené au Conseil de sécurité. Voici un peu la différence entre la démarche sénégalaise et malheureusement la démarche de certains autres pays africains frères qui ménent effectivement campagne internationale pour chercher le soutien de la communauté internationale. Nous, ce soutien nous est acquis, nous le disons avec modestie et humblement. Ce soutien était même pré-acquis pour ainsi dire, parce que l'image du Sénégal au plan international personne n'en doute est une image rayonnante.

Les grandes puissances de ce monde ont une profonde amitié pour le Sénégal, pour l'expérience du Sénégal, pour ce que le Président Léopold Sédar Senghor a réussi, c'est-à-dire batir un Etat, même s'il n'a pas développé le Sénégal au plan économique et autre, il a bati un Etat, il a laissé des cadres parce que nous n'avions pas de ressources naturelles, il a laissé des ressources humaines. C'est les cadres les cadres sénégalais comme Isaac Foster, comme Kéba Mbaye, comme Doudou Thiam de grands juristes internationaux, qui ont aidé à batir le système des Nations unis sans aucun complexe. La Cour internationale de justice doit beaucoup à ces cadres sénégalais. La FAO aujourd'hui doit beaucoup à Jacques Diouf qui risque d'engranger un troisième mandat presque sans aucun problème. La francophonie bien-entendu doit beaucoup au Président Abdou Diouf et au président Senghor et au président Wade, à tout ce que le Sénégal a apporté comme contribution.

Les Nations unis en tant que système, si vous voyez les immenses contributions d'un Ibrahima Fall, sous-secrétaire des Nations-unis pendant des années, et vous faites le tour des cabinets, y a pas un cabinet ou vous ne trouvez pas des cadres sénégalais bien formés et ça , c'est l'héritage de Senghor et ça a toujours été un pays de paix, de tolérance ethnique, religieuse.

Au Sénégal, il n'y a aucune tension ethnique, aucun conflit ethnique ou religieux. Au contraire, un chrétien a dirigé ce pays pendant vingt-ans et aujourd'hui un frère sénégalais ou une soeur sénégalaise qui veut se présenter, personne ne lui dira est-ce que vous êtes chrétien ou musulman ce n'est pas un enjeu dans notre pays, on ne lui demandera pas s' il est pulaar, woloff, joola ou sérère, on lui demandera qu'est que vous voulez mettre sous la table. Et c'est donc ces critéres là, stabilité politique, démocratie et surtout la contribution au maintien de la paix dans le système des Nations Unis, 28 missions. Je crois qu'on est le seul pays d'Afrique qui en 1960 a envoyé des soldats au Congo, et qui ironie de l'histoire quarante cinq ans plus tard, dirige la Monuc aujourd'hui avec le général Babacar Gaye qui a 17000 soldats sous sa responsabilité, la plus grande opération des Nations-unis dans le monde.

En Côte d'Ivoire nous avons bati avec le général Fall Khalil d'abord et ensuite avec le général Abdoulaye Fall, le système de la force de paix de la Cedeao. Quand elle a été transformée en force de paix des Nations-Unis , ils ont fait confiance au général Fall du Sénégal pour continer à diriger cette mission et Kofi Annan, y a une semaine a encore nommé un général sénégalais, le général Kandji pour aller superviser le retrait des troupes syriennes du Liban. Et vous trouvez une mission d'observation du Sénégal au Kosovo, vous trouvez une mission de soldats sénégalais au Libéria, Sierra Leone, une mission au Darfour, nous avons au total 28 missions à travers le monde que le Sénégal a offerte au système des Nations unis. Donc contribution au système des Nations-unis, à la diplomatie internationale, à la médiation pour la paix en Madagascar, en Côte d'Ivoire, nous avons signé le premier cesser-le-feu, au Libéria, nous avons été les premiers à demander à Charles Taylor de partir, contribution à la paix en Sierra-Leone, à la médiation au Libéria, un peu partout en Afrique, au Darfour, facilitation des relations de beaucoup de pays d'Afrique avec le système international, la Libye et les Etats-Unis par exemple. Franchement, on a aucun complexe sur le fait qu'on est un petit pays mais une grande puissance diplomatique africaine. Voilà.

Il y a un journaliste qui parlait de puissance symbolique du Sénégal, mais quelles sont réellement vos chances par rapport à de grandes nations comme la Libye, l'Afrique du Sud et le Nigéria ?

C'est-à-dire que , comme le disent nos frères gabonais et nos frères ivoiriens, le Nigeria est grand, la Libye est grande mais le Sénégal n'est pas petit (Rires.) . Franchement, comme le disait un chef d'Etat que je respecte beaucoup, en réalite, y a que de grands pays. Aucun pays, ne se considére comme un petit pays. C'est même le plus petit pays en termes de population, de territoire, qui justement fait des coudes et des épaules, pour prouver aux autres qu' il existe et donc qu'il existe en tant que grande nation aussi. Donc de ce point de vue on a franchement aucun complexe. J'ai dit à la télévision sénégalaise, nous reconnaissons le poids du Nigéria, nous reconnaissons le poids de l'Afrique du Sud, mais ça ne nous géne pas aussi pour reconnaitre , le poids du Sénégal, parce que s'ils sont lourds économiquement et démographiquement, nous sommes lourds politiquement et diplomatiquement, et on a aucun complexe , surtout par rapport au système des Nations-unis.

S'il s'agissait d'un autre système, peut-être qu'on se dirait ces pays la ont plus de capacité de contribution, plus de moyens mais le Sénégal a une cinquantaine d'ambassades, et de consulats généraux dans le monde pour un pays qu'on dit "petit". Et sur la quarantaine d'ambassades, nous avons dix-neuf en Afrique. Ça quand même l'ancrage panafricaniste, personne ne peut le nier. Je connais de grands pays d'Afrique, qui ont six ambassades en Afrique. Je ne donnerai pas les noms. Le Sénégal en a dix-neuf. Donc le choix panafricain est clair, la moitié de nos ambassades est en Afrique.

Ce que Cheikh Anta Diop a fait pour l'Afrique, ce que le président Leopold Sedar Senghor a fait pour l'Afrique, Blaise Diagne , ce que le président Abdoulaye Wade a fait pour l'Afrique, Abdoulaye Wade avec le plan Oméga, Nepad aujourd'hui, avec la stratégie de désendettement de l'Afrique, avec la conférence des intellectuels de l'Afrique et de la diaspora, avec la célébration du 40ème anniversaire du festival mondial des Arts négres, son appel pour les Etats-Unis d'Afrique et ce que Cheikh Anta a fait pour la renaissance africaine en termes d'Egypte etc, tout cela mis ensemble, franchement, on est un pays unique en Afrique.

Maintenant si on est selectionné par les pays africains, nous irons défendre le drapeau de l'Afrique. Si les pays africains, librement et souverainement et de facon transparente décident de choisir deux autres pays, le Sénégal va battre une campagne internationale sans précédent pour que ces deux pays aillent représenter l'Afrique dans la dignité et le respect des intérets de l'Afrique. Donc c'est pour dire que c'est pas une candidature conflictuelle, nous nous battons contre aucun pays d'Afrique. C'est une candidature pour et pas contre. Pour l'Afrique, pas contre tel ou tel pays. C'est pas ça notre problème.

Si véritablement y a un pays qui pense qu'il réunit les meilleurs atouts en terme de stabilité, on parle de stabilité politique, démocratique etc , je dis c'est bien. Mais stabilité hier, stabilité aujourd'hui, stabilité demain. Faut pas qu'on soit stable aujourd'hui et qu'on entre au Conseil de securité et que dans un mois ou deux, on devienne l'ordre du jour de cette institution. Le Sénégal offre la perspective rassurante que nous avons eu 45 ans de stabilité et que si Dieu le veut et que si tout va bien, et si l' ancrage démocratique continue au Sénégal, et ça va continuer, nous pourrons dire encore a l'Afrique que nous avons encore quarante, cinquante ans de stabilité. Mais les stables d'aujourd'hui, instables d'hier, et qui le ver étant dans le fruit peuvent se retrouver encore demain dans l'instabilité. Nous ne le leur souhaitons pas, nous prions pour que toute l'Afrique soit stable mais pour l'instant c'est le pays, un des pays en tout cas qui offre cette garantie rassurante, c'est le Sénégal

S'il y avait un consensus sur ces deux sièges accordés à l'Afrique, si ces sièges etaient justes des sièges à titre honorifique, sans droit de véto quelle serait la position de l'Afrique?

Notre position est originale. Pourquoi nous avons accepté le consensus africain? La position originale était celle que le Président Wade avait défini comme étant ceci : l'Afrique ne doit pas engager un débat global sur la réforme, tant que nous n'aurons pas posé le préalable de la justice qui est du à l'Afrique. Vous prenez aujourd'hui le statu quo actuel, 3 pays européens France, Grande -Bretagne et Russie sont membres permanents avec droit de veto. Pour le continent américain, vous avez les Etats-Unis, pour le continent asiatique, la Chine, pour le continent africain vous avez 0. L'option A qui nous est proposé dans la réforme : six nouveaux membres sans droit de véto . L'Afrique aura toujours 0 membre sans droit de véto. Vous allez à l'option B, qui ne crée même pas de nouveau membre permanent, c'est encore plus grave l'Afrique n'a pas de membre permanent encore moins de de droit de véto.

Pour cette raison le président du Sénégal disait mais commencons par le commencement. Disons à la communauté internationale mais regardez le tableau actuel, y a aucun pays de l'Afrique membre permanent avec droit de véto, donnez-nous un membre permanent avec droit de véto comme l'Asie, comme l'Amérique, on rejoint les trois européens, on a six membres permanenents avec droit de véto, ensuite nous cherchons sur le reste. Si l'Afrique peut avoir un autre membre permanent avec ou sans droit de véto, si les autres acceptent, comme le Brésil, le Japon d'entrer sans droit de véto, nous on pourrait considérer d'accepter ce scénario mais en ayant toujours quand-même déjà réglé le problème d'un membre permanent avec droit de véto. 70% de l'ordre du jour du Conseil de sécurité porte sur l'Afrique , sans aucun pays africain membre permanent, donc il faut régler cette injustice. Ce que j'ai développé au Swaziland tout en disant la position du Sénégal est la suivante : j'ai entendu les deux interventions suivantes.

-La première défend de facon véhémente l'option A.

-La deuxième de facon radicale l'option B.

Nous disons, refusons le piège de l'option A et l'option B, développons une nouvelle option que nous appellons l'option africaine. C'est-à-dire un siège permanent avec droit de véto, une négociation pour le reste ou alors nous acceptons les deux sièges mais nous exigeons que le droit de véto soit supprimé pour tout le monde ou accordé à tout le monde. Et dans ce cas là nous voulons un droit de véto comme les autres. Sinon on serait des membres permanents de seconde catégorie, des citoyens de seconde zone.

Les africains ont demandé 2 membres permanents avec droit de véto. Maintenant, je sais que comme certains le disent, c'est une position de négociation, c'est-à-dire, ils vont taper dur, mais sont prêts-à-tout pour reculer. J'ai dit mais vous, avant de faire des faire des concessions, avant de baisser les bras, menez le combat d'abord. Vous n'êtes même pas descendu dans l'arène, vous voyez les lutteurs debouts là-bas avec leurs musclés, vous avez peur vous commencez à dire non, moi je suis prêt à un compromis, le combat peut durer une minute. Non, il durera autant qu'il faut, mais l'Afrique doit entrer avec un membre permanent avec droit de véto ou deux membres permanents avec droit de véto, c'est la position du Sénégal

Envisagez vous un boycott en cas de refus du droit de véto pour l'Afrique ?

Y a un pays dont je ne dirai pas le nom, par respect pour leur diplomatie, qui fait partie des grands pays qui doivent en principe rejoindre le Conseil de Sécurité, qui dit que que si on lui offre le statut de membre permanent sans droit de véto il va rejeter l'offre . Moi j'ai dit ça à l'Union africaine, en disant ce pays là me l'a dit , est ce que l'Afrique ne peut pas afficher la même position : qu' on nous accepte avec droit de véto ou si on nous accepte comme citoyen de seconde zone , on dit merci. J'ai pas été suivi . Mais telle est notre position, c'est une question de principe. Maintenant d'autre vous diront, bon faut pas être trop radical , prenez ce qu'on vous offre, battez-vous pour changer ça de l 'intérieur . Moi je n'ai jamais vu quelque chose changer de l'intérieur , ça n'existe pas. Une fois que vous acceptez le compromis, le consensus, vous entrez à l'intérieur, vous allez rester dans cette position là.

Donc j'espère de tout coeur que les africains rallieront l'Inde, le Japon, l'Allemagne et le Brésil pour que les six nouveaux membres dont deux africains soient là avec un droit de véto. Voilà notre position, on ne peut pas maintenant appeler à un boycott, parce que c'est quand même des négociations diplomatiques très serrées qui vont se passer, mais si on vient avec beaucoup de fermeté, peut être que si on obtient pas les deux avec droit de véto, on peut nous dire, bon ok, au moins un pays d'Afrique avec droit de véto pour respecter l'équilibre dans les quatre régions du monde , l'Afrique, l' Asie, le Pacifique, les deux Europe, Est et Ouest fusionnés en une seule région, et les Amériques . Donc dans les quatre régions, il faut bien que l'Afrique ait au moins un membre permanent avec droit de véto.

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