Avec le soutien de l'ADF/RDA à Blaise Compaoré et le pognon présidentiel reçu par l'OBU qui a connu des soubresauts récemment, Vincent Yaméogo, dans le présent écrit, estime que l'histoire donne raison à Me Hermann Yaméogo. Sa conclusion : "Le pouvoir, aujourd'hui, montre son vrai visage, il ne veut pas le pluralisme".
Il avait dit, au moment où il ressuscitait l'UNDD :« Je n'ai pas affaire à un père et son fils, mais j'ai affaire à Blaise Compaoré ». Beaucoup dans les rangs du pouvoir avaient dénoncé cette accusation injustifiée de Me Yaméogo à l'endroit du président du Faso. On s'est plu à marteler que tout ce qui arrivait à Hermann n'était que le fruit de son inconstance, de sa gestion autoritaire, de ses prises de position aventureuses dans le conflit ivoirien, et que le pouvoir avait d'autres chats à fouetter que d'aller fouiller dans la vie des partis d'opposition, d'ailleurs assez troublée, pour qu'on vienne en rajouter.
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