Après les émeutes de samedi dernier, la ville reste sous haute surveillance policière.
Jusqu'à hier soir, jour du grand marché de Dschang, les motos taximen n'avaient pas encore repris du service. Contrairement à samedi dernier qui a été une journée particulièrement meurtrière, le mouvement est plutôt pacifique. Tous ont déposé leurs engins, en attendant que les pouvoirs publics répondent favorablement à leurs doléances relatives aux tracasseries policières dont ils disent être victimes au quotidien. Au niveau des différents carrefours sont postés des éléments en tenue qui montent la garde dans la ville. Cette traque des motos a pratiquement paralysé la ville et contraint les travailleurs à aller à pied dans la mesure où ce sont ces motos qui assurent plus de 90% du transport urbain dans une ville dont les routes sont en majorité non bitumées.
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