Le processus d'élaboration des normes à respecter par les exploitants forestiers était hier au centre d'un atelier à Yaoundé.
Certains bois provenant des pays tropicaux, en particulier du massif forestier du bassin du Congo, ont été récemment menacés de boycott par les acheteurs sur les marchés internationaux. Et pour cause ! Ceux qui s'attaquent à ces ressources estiment qu'elles sont issues de l'exploitation frauduleuse des forêts mal aménagées. D'où l'idée du certificat à attribuer désormais aux concessions forestières qui opèrent en respectant les lois en vigueur, contribuant ainsi à l'exploitation durable des ressources forestières. Le certificat est attribué sur la base des normes établies à cet effet. On parle alors des normes et standards de certification. La certification est par conséquent le processus qui atteste qu'un bois ou une ressource forestière qu'on trouve sur un marché provient d'une forêt qui a fait l'objet d'une exploitation socialement équitable (les communautés locales et les ouvriers ont partagé les bénéfices issus de l'exploitation de cette forêt), économiquement viable (on s'assure que la forêt va continuer d'exister et de produire des ressources pour le pays propriétaire et pour l'exploitant), et écologiquement acceptable ( l'exploitant doit protéger l'environnement afin que le patrimoine puisse être transmis aux générations futures).
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