Les transporteurs sont en état d'alerte. «D'Ici le 30 octobre, si rien n'est fait, pour arrêter les barbaries et autres rackets intempestifs du Centre de Commandement des opérations sécuritaires (CECOS) nous entendons garer nos véhicules. »
L'annonce a été faite par M. Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire (CNGRCI). Au cours de la conférence qu'il a animée, hier mardi 25 octobre 2005, au siège de ladite coordination à Adjamé, Touré Adama a été clair et catégorique : « Avec tout le mal que le CeCOS cause aux chauffeurs, ils craignent que cela ne s'empire le 30. Et tout homme qui a peur pour sa sécurité prend naturellement des préoccupations», a-t-il déclaré pour indiquer que les transporteurs ne sont pas les bouc-émissaires d'une quelconque opposition. Avant d'ajouter que le CECOS est devenu «une unité de perturbation de l'ordre». Pour cela, le président du CNGRCI réclame la dissolution pure et simple de cette unité. Selon lui, il faut laisser la place à la Police judiciaire qui, selon lui, fait un travail remarquable malgré sa discrétion en ce qui concerne la sécurité. En outre, M. Touré a déploré le parti pris de la RTI qui présente le CeCOS comme une structure composée d'agents honnêtes.
...