L'environnement juridique des artistes n'est pas des meilleurs en Afrique. D'un pays à un autre, les problèmes sur la protection et la gestion du droit d'auteur demeurent entiers. Si certains artistes ont des difficultés à rentrer dans leurs «fonds», malgré les bureaux du droit d'auteur existants dans leur pays, d'autres par contre, n'ont jamais perçu ces droits. Il y en a qui ne savent même pas comment bénéficier de cette protection.
Les artistes sont souvent sollicités pour porter haut et fort les problèmes de la société en Afrique. Que ce soit pour la lutte contre la pauvreté, le Sida, le paludisme, etc. Ils facilitent la mobilisation des fonds de solidarité mais éprouvent de la peine pour l'acquisition de leurs droits. Ces propos, qui ont résonné dans les oreilles des participants aux rencontres professionnelles du Festival Africa fête, qui se tiennent jusqu'au 3 courant, en disent long sur les problèmes que rencontrent les créateurs. Nombre de festivaliers venus de la sous-région, soutiennent que la protection et la gestion du droit d'auteur en Afrique semblent être un casse-tête. Au Cameroun, après la mise en oeuvre de trois expériences de sociétés d'auteurs au niveau du secteur parapublique, de la société civile et du privée, les problèmes demeurent toujours, selon le musicien Eyoum André alias «Tom Yums».
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