Tout le monde comprend ou plutôt croit comprendre ce qu'est la mondialisation, tellement ce terme est fréquemment employé dans le discours médiatique pour désigner les transformations économiques de nos jours.
Par contre, le terme éthique, à défaut de sa quasi-absence dans le vocabulaire de l'économie contemporaine, ne suggère en dehors de la littérature sur la moralité religieuse ou civique aucune signification précise. Certes, de temps à autre, les sociologues tentent d'attirer l'attention sur le danger imminent que courent les sociétés modernes ayant choisi de se plier aux exigences de l'économie de production et de consommation. Leurs thèses épineuses n'ont pas cessé d'appeler à la prudence et à la redéfinition de notre vision quant au model économique de ce siècle. Elles invitent historiens et moralistes à réfléchir ensemble à des nouvelles méthodes de gestion permettant aux hommes de préserver leurs repères sociaux et d'éviter la dissolution des structures familiales. D'autres humanistes pensent de même, ils parlent d'une sorte d'humanisation de l'économie mondiale.
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