Kinshasa — Des délégués d'une cinquantaine d'Etats africains sont appelés à réfléchir, du 30 janvier au 3 février à Bamako, au Mali, aux stratégies les plus efficientes de nature à stopper les menaces sur la sécurité alimentaire des peuples d'Afrique. Le prétexte retenu à cet effet est la tenue des assises de la 24ème Conférence régionale de la Fao ( Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) pour l'Afrique. Entre autres maux liés aux déficits de la production agricole et animale en Afrique, l'on cite l'insuffisance des semences de qualité, l'absence de législation sur les organismes génétiquement modifiés (Ogm), les feux destructeurs des forêts et terres, la grippe aviaire, le manque de mécanisation, la sécheresse des crédits agricoles, etc.
Aussi, dans la foulée du forum en cours, est-il envisagé l'aménagement d'une journée spéciale à consacrer aux échanges entre ministres africains de l'agriculture au sujet d'une politique visant l'accroissement des investissements dans le domaine agricole. On parle de plus en plus du " Plan d'Action pour le Développement de l'Agriculture Africaine " (PDDAA).
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