L'Eglise semble ne pas faire de la communication une de ses priorités. La remarque est des professionnels des médias, invités à échanger sur les performances de la presse catholique au Sénégal. Directeur de publication du quotidien Walf Grand Place, Jean Meïssa Diop soutient que cette presse «reste à naître». Selon lui, le besoin de mieux visualiser les actions de l'Eglise, demande que les chrétiens soient «porteurs de projets de radios». Mais au-delà, il importe à la hiérarchie de l'Eglise de favoriser les initiatives laïques.
La situation de la presse catholique au Sénégal a été passée en revue, dimanche dernier à la paroisse Sainte Thérèse de Grand-Dakar, lors d'une conférence animée par le directeur de publication du quotidien Walf Grand Place, Jean Meïssa Diop. Déplorant certaines limites de la presse catholique, Jean Meïssa Diop note «qu'elle reste à naître». Selon lui, ce qu'on peut appeler aujourd'hui la presse catholique est confinée dans un créneau très diocésien, voire paroissial. Et que Horizon Africain, qui est presque le seul journal catholique au Sénégal, «a même des difficultés à être un journal inter-diocésien qui est son objectif premier». Ce canard se doit de couvrir tous les diocèses du Sénégal dans son traitement de l'information. «Ce journal est concentré sur Dakar plutôt que sur les autres diocèses du Sénégal», se désole le conférencier.
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