Pour garantir le consensus autour de la promotion de la diversité culturelle et du dialogue des peuples, l'organisation des nations unies pour la science et la culture (Unesco) a réuni acteurs culturels et pouvoirs publics, hier au complexe Douta Seck, pour réfléchir autour du thème : 'Convention pour la diversité culturelle, où en est le Sénégal ?'
Créer un monde où toutes les cultures dialoguent, tout en gardant leurs spécificités, passe par l'instauration d'un cadre original d'expression et d'échange. Ce cadre trouve son répondant dans le respect de la convention pour la promotion, la protection de la diversité culturelle et du dialogue des peuples. Prenant prétexte de la célébration ce 21 mai de la journée mondiale de la diversité culturelle, le réseau des acteurs culturels, sous l'égide de l'Unesco qui a institué cette journée depuis 2002, saisissent la balle au rebond et s'assigne deux objectifs majeurs. L'un consiste à booster le processus d'application de la convention au Sénégal qui est l'un des premiers pays à avoir ratifié la convention, mais dont les pouvoirs publics pêchent dans la matérialisation qui devrait se traduire par un dynamisme du dialogue inter culturel. Situation que ne manque pas de dénoncer le député Adama Diop, chargé de la commission culturelle à l'Assemblée nationale, qui déplore par ailleur s les lenteurs administratives dans le traitement du dossier. Ce constat du député Adama Diop fait l'unanimité parmi les acteurs culturels, même si le représentant du ministère de la Culture rassure sur la volonté des autorités à favoriser la mise en oeuvre de cette convention.
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