La crise des militaires sera espérons-le, réglée.
Mais, comme les grèves des professeurs d'université, des instituteurs, des médecins et de tant d'autres, elle pose la question de la gouvernance en tant de crise. Tant qu'il n'y aura pas d'élections propres, ouvertes et transparentes, il sera difficile de mettre de l'ordre dans le pays et de moraliser la vie publique, en mettant fin aux chantages corporatistes. De plus la situation d'exception actuelle, reste toujours favorable aux adeptes de coup d'Etat. Comme Sarkozy qui pensait à sa candidature chaque matin en se rasant, Guillaume Soro ne devrait penser qu'à la tenue des élections chaque matin dans le cadre du calendrier de Ouaga, au lieu de chercher des formules ambigues pour ruser avec le temps.