En plus de vingt ans de présence ininterrompue dans l'université, sa gargote est devenue une marque de fabrique. D'année en année, d'une génération d'étudiants à une autre, les saveurs et la qualité des plats servis à la table de la plus ancienne tenancière de gargote de l'université vont s'améliorant. Et quand les restaurants universitaires ferment, comme c'est le cas actuellement, le restaurant de Mame Coumba Diouf est un passage obligé pour tous ceux qui désirent manger bien et pas cher.
Entre le mur du stade de l'université et les locaux flambant neufs de l'Ucad II, se trouvent une rangée de gargotes. L'une d'elles, au fronton de laquelle il est inscrit 'restaurant Mame Coumba, mère des étudiants' se distingue du lot par les fleurs à l'entrée et qui renseigne sur les goûts de la propriétaire. L'intérieur de la gargote bien peint et décoré avec art est encore plus entretenu que l'extérieur. A notre passage, jeudi dernier, à l'heure du déjeuner, des clients étaient déjà à table et dégustaient qui un 'Soupe kandja', qui d'autres un 'yassa poisson' ou tout simplement l'inusable 'thiebou dieune'. Tel était d'ailleurs le menu du jour. Le restaurant n'affichait pas plein à cette heure-là. N'empêche, les préposés au service (4 femmes et 3 hommes) étaient occupés à satisfaire toutes les demandes.
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