Maroc: Les passagers du transport urbain en danger

Osons dire que tout le monde peut devenir chauffeur de taxi clandestin à Casablanca.

La formule est très simple: un véhicule et une proposition de services dans des zones où il n' y a pas suffisamment de moyens de transport. Là, on opère au vu et au su de tout le monde et en toute impunité comme si l'activité était régulière. Certains chauffeurs de taxi parlent même de mafia organisée très puissante, difficile à combattre. Tandis que d'autres déplorent l'inertie des responsables. Les "khattafa" roulent à bord de n'importe quel véhicule. Leur parc est composé de voitures de marques différentes : Peugeot, Renault, Toyota, Nissan, Volkswagen, entre autres. L'activité est tout bénéfice. Ceux qui l'exercent n'ont ni charges, ni assurances à payer. Il leur suffit juste d'avoir " une épave roulante ". Certains chauffeurs clandestins conduisent même sans permis. Ils n'hésitent pas à menacer les chauffeurs réguliers qui leur demandent de quitter les stations de grands taxis.

...

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.