Décidément, la commission centrale du foot féminin n'en finit pas de surprendre par ses décisions hâtives et ses tâtonnements. De scandale en scandale, elle a fait preuve d'incompétence, d'irresponsabilité voire de manoeuvres douteuses. Une nouvelle affaire vient d'éclater au grand jour pour démontrer, si besoin est, que notre football est mis entre les mains de personnes qui croient que la gestion de la chose publique est une question purement personnelle.
On se rappelle,il y a quelques semaines, que ladite commission avait radié à vie quatre dirigeants de clubs et d'associations de foot féminin et interpellé les autorités locales pour les priver de leurs droits les plus élémentaires sous prétexte qu'ils avaient participé au soulèvement contre les fédéraux par la tentative de créer une nouvelle amicale et donner ainsi un coup de fouet à cette discipline. Ladite commission sous la houlette d'un membre connu pour son efficience en matière juridique avait initié cette décision sans investigations,sans écouter les concernés surpris par cette nouvelle bourde, car les sanctions sont généralement du ressort de la commission de discipline. Les sanctionnés avaient crié haut et fort leur innocence et déclaré aux médias qu'il s'agissait d'un règlement de comptes de la part du membre précité aux fonctions multiples dans les rouages de la fédé.Mais CAN 2008 oblige,les décideurs croyaient que l'affaire était close.
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