La pré-campagne de mobilisation lancée par le gouvernement sénégalais, hôte du sommet de l'Oci, a fait des marabouts une cible privilégiée. Pourtant, la tradition de la conférence remonte à une vingtaine d'années. Et au début était, de l'avis du Pr Babacar Samb de l'Ucad, l'incendie criminel de la mosquée de Jérusalem, perpétré par Israël. Aujourd'hui, l'Oci est interpellé par des conflits au sein des pays arabes. Mais, rien ne garanti au soir de la rencontre qu'on ait plus qu'une résolution.
Un semblant de polémique semble s'être installé sur le sens du sommet de l'Organisation pour la conférence islamique (Oci). Réagissant, sans doute, à la volonté des pouvoirs publics d'impliquer les imams et oulémas du pays à la rencontre prévue au mois de mars prochain, le secrétaire général de l'Alliance des forces de progrès (Afp) Moustapha Niasse, en meeting à Kolda ce week-end, a cru bon devoir dire ce que l'Oci n'est pas. 'Ce sommet ne concerne ni les imams, ni les sénégalais musulmans qui font cinq fois la prière', alerte-t-il. 'On n'y parlera ni du Coran, ni des Hadiths du Prophète (Psl), mais plutôt d'élaboration de programmes de coopération solidaire entre les pays qui composent cette organisation', indique le leader de l'Afp.
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