Les doléances des étudiants de l'université de Thiès relatives au déficit en infrastructures dont fait face leur établissement qu'ils ont fini par qualifier d'université virtuel puisque n'existant que de nom, commencent à connaître un début de solution. La pose de la première pierre des nouvelles infrastructures dudit établissement par le ministre de l'Education est éloquente.
- Après le mouvement d'humeur des étudiants qui a duré un peu plus d'un mois, Moustapha Sourang a lancé hier les travaux de construction à la faculté de Sciences de la terre de deux pavillons de 100 places chacun et d'un restaurant de 1 000 places pouvant restaurer 3 000 étudiants en trois heures. Cet acte, il l'explique non seulement par la volonté de l'Etat d'apaiser la tension qui secoue l'espace universitaire thiessois, mais aussi par celle de faire de l'université de Thiès le temple du savoir le plus performant du pays, voire même de l'Afrique. Aussi, en attendant la finition des travaux prévue dans huit à douze mois, le ministère de l'Education, en relation avec celle de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, a mis à disposition, pour l'hébergement des étudiants, les locaux de l'ancien Centre de formation des monitrices rurales et du Centre de formation de l'Ancar, le Cetad de Pout. Lesquels sites ont d'ailleurs été visités par le ministre et sa délégation.
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