Recrutés au titre du bénévolat pour officier dans les cases de santé, les agents de santé communautaire se retrouvent de nos jours à tous les niveaux du système. Ils abattent souvent le même travail que les professionnels sans pour autant bénéficier des mêmes avantages ni sur le plan statutaire ni sur celui de la rémunération. Une injustice qui préoccupe le Syndicat des travailleurs de la santé (Sutsas) au point qu'il planche sur la question à Thiès.
- Personnel d'appoint mis en place au sortir de la conférence d'Alma Ata tenue en 1978 et consacrant l'avènement des soins de santé primaires dans la perspective d'une santé pour tous, les agents de santé communautaire représentent aujourd'hui une véritable préoccupation pour les acteurs de la santé, au premier chef le Syndicat des travailleurs de la santé (Sutsas). Lequel syndicat est, depuis hier, en conclave pour trois jours au Centre d'éducation populaire et sportive de Thiès, pour réfléchir sur le statut de ce personnel assez particulier et qui est source d'un dysfonctionnement qui ne dit pas son nom dans le système sanitaire. En effet, recrutés au titre du bénévolat pour officier dans les cases de santé, les agents de santé communautaire se retrouvent de nos jours à tous les niveaux du système, avec la loi sur la réforme territoriale et le transfert des compétence dans le domaine de la santé et de l'action sociale et l'ajustement structurel aidant. Ils abattent souvent le même travail que les professionnels sans pour autant bénéficier des mêmes avantages ni sur le plan statutaire ni sur celui de la rémunération.
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